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Histoire du hameau, de l'écomusée et vie de l'association

 

En moyenne Ardèche, celle des châtaigniers, de la vigne et des mûriers, sur terrasses, au sein de Parc des monts d’Ardèche, dans le bassin versant de la vallée de l'Eyrieux, sur la commune de Saint Michel de Chabrillanoux, au lieu dit la Chareyre: un petit hameau de 10 maisons en granite à flanc de colline, entouré de 40 ha d'anciennes terrasses de culture, un point d'accueil du public et le point de départ pour les visites d'un écomusée en terrasses sur 2,5 ha.  Entre les villages de Dunière sur Eyrieux et Silhac sur la D233.

 

Historique de l'association 

 

L'association loi 1901, sise à St Michel de Chabrillanoux, existe depuis 1996 ( B.O. sept 96) d'abord sous le nom de Conservatoire de Terrasses. Avec pour objectifs : sensibiliser tous les publics, au patrimoine pierre sèche et à la ressource végétale.
Devenu pôle thématique du Parc Naturel Régional (PNR) des Monts d'Ardèche, depuis sa préfiguration, l'association a créé un outil de sensibilisation en défrichant et rénovant de 98 à 2003, un site de 2,5 ha. d'anciennes terrasses de culture, à 300 m du hameau "la Chareyre".
Ce site appelé écomusée sera ouvert aux publics en 2001.

En 2008 l'association Conservatoire des Terrasses prend le nom d'écomusée des terrasses.
La mise en place de cet écomusée de plein air a été aidée financièrement par le PNR (Parc Naturel Régional des monts d'Ardèche) avec un programme Leader 2000 et un cofinancement de la Région, du Département et de la Fondation de France.
Ce projet d'écomusée s'accompagnait de 4 autres projets: l'édition d'un carnet sur la pierre sèche richement illustré par Bertrand Henry ; l'écriture de la partie technique du manuel sur la construction en pierre sèche édité par le PNR, un livret guide de balade « sur les pas de J. Victor » ainsi qu'une étude sur le verger collectif comme moyen de pérenniser le défrichage sélectif des terrasses.

 

Les quatre missions de l'écomusée

 

1 - Sensibiliser les publics par la découverte d'un site de terrasses en plein air, au moyen de :
Visites guidées par un carnet ou visites accompagnées sur les 5 sentiers thématiques de l'écomusée


2 - Eduquer par différentes approches : ludique, sensorielle, conceptuelle, scientifique....en direction des jeunes publics (scolaires, centres de loisir, étudiants ...) avec une douzaine de thématiques, une enseignante pour en assurer les animations, l'agrément de l’Inspection Académique et de jeunesse et sport. A ce titre, l'écomusée fait partie du réseau d'éducation au développement durable du PNR et avant celui ci, nous avons participé à la création sur le territoire et à leur reconnaissance, des réseaux d’éducation à l’environnement suivants :
- CPIE de la vallée de l'Eyrieux, aujourd'hui enterré.
- réseau d’éducation à l’environnement RENE ( FRAPNA 07)
- réseau PAYSAGES : d’accueil des scolaires à la ferme.

 

3 - Transmettre des savoirs faire durables
Enregistré organisme de formation en 2002, l'écomusée dispense depuis 96 des formations non qualifiantes à la pierre sèche et à la botanique et reçoit depuis 98, la subvention accordée aux associations d'éducation populaire par le Conseil Général.
Depuis quelques années déjà, si la pierre sèche reste prépondérante ( 10 à 40 jours/an), les stages se sont diversifiés. Il s'agit en s'appuyant aussi sur l'écohameau, support pédagogique et point de départ des visites, de proposer un panel de journées et séjours où se transmettent des savoir-faire d'hier et d'aujourd'hui, visant l’autonomie, le développement durable et l'épanouissement personnel, toujours en lien avec la nature environnante.

4 - Enfin une approche sensible et artistique de la nature. En donnant à voir des créations artistiques en lien avec le site depuis 1998 :
Sont intervenus ou ont exposé dans le hameau et sur les terrasses de l'écomusée les artistes suivants :
* Bertrand Henry (Paris): les 9 eaux fortes 3m x 3m « Adret » à présent achetées par le théâtre de Privas.
* Christina Albagnac (Lyon): papiers et bois peints « nature des signes »
* Ivete Tiyomi Ida (Bresil): Art floral oriental
* Armelle (Paris): chorégraphie au bout d'un fil
* Emmanuel Dilhac (Bretagne): concert de pierres, bois et os
* Patrick Letourneur (lamastre) : « micro macro » sculptures
* Liliane Aziosmanoff (Paris) : grandes calligraphies
* Marinette Cueco ( Paris) : spirales d'herbes tressées avec le concours du domaine Olivier de Serres
* Christina Albagnac ( Lyon) : livres pliés « bibliothèque des signes »
* Jean Louis Aubert ( Marseille) : bois détourné
Camille Marchal ( Montpellier) : porcelaines écorces

 

Depuis 2012, avec la création du sentier de cabanes en cabanes "évolution du paysage"et la fête des cabanes, est né le désir de créer un sentier Land art et un événnement land art...affaire à suivre....

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